Seulement une semaine avant la nouvelle rentrée scolaire et j’étais déjà en train de faire mes bagages pour notre nouvelle maison. C’était tellement habituel chez moi de déménager que je m’en fichais complètement, mais heureusement nous ne déménagions pas loin alors je n’étais pas obligée de changer de lycée. La moitié de nos meubles avait déjà été transférée dans notre nouvelle maison. Alors une fois prêts mes deux parents, mon petit frère et moi nous nous dépêchâmes de monter dans la voiture. Il y en avait pour vingt minutes de route. On plongeait légèrement dans la campagne. Ce village m’avait tout l’air perdu. Mais peu importe, nous devions nous y installer pour un moment alors je pouvais enfin aménager un peu ma chambre.
Une fois arrivés dans la nouvelle maison, on installa les lits dans chaque chambre et mon petit frère fit encore une comédie parce que j’avais le lit à deux places. Quel capricieux… Comme la cuisine n’était pas prête, papa commanda des pizzas pour le soir. La table était déjà installée, maman parlait toujours et encore, jusqu’à en arriver au fameux vide-grenier. Elle adore les vide-greniers, elle y va toujours quand on déménage, et elle me propose toujours d’y aller avec elle, mais j’ai horreur de ça alors tout ce que je peux faire c’est refuser. Mais pour une fois, je voulus bien l’accompagner. En effet si on restait dans cette maison un bout de temps, il fallait bien que je remplisse un peu ma chambre, elle était trop grande pour rester vide. Nous montâmes tous nous coucher, épuisés après ce long voyage … Je m’allongeai sur mon lit aux draps raillés et je regardai le plafond : il restait des petites étoiles lumineuses des anciens propriétaires…
Au bout d’une heure, je m’endormis et fus réveillée à sept heures du matin par mon petit frère qui me criait dans les oreilles « Tu dois aller au vide-grenier ! ». Je lui jetai l’oreiller dans la figure et sortis de ma chambre prendre une douche. Une fois prête, maman et moi allâmes au vide-grenier. Il n’y avait pas beaucoup de monde par rapport au vide-grenier de la ville, c’était l’avantage, mais je détestais toujours autant cela. Ces vieux objets me faisaient peur comme s’ils avaient une histoire. Maman me donna un peu d’argent et elle partit acheter ce qu’elle voulait. J’allai au stand m’acheter une gaufre. Puis, je marchai dans les rues et regardai ce qu’il y avait à vendre, rien d’intéressant….
J’allai ensuite vers le centre du vide-grenier et je vis un miroir. En général les gens se débarrassent de chose inutile et laides, mais je fus étonnée par la beauté de l’objet, ce miroir était magnifique. J’étais fascinée et attirée : il me le fallait je ne sais pourquoi. Bizarrement, il ne coûtait vraiment pas cher, il était pourtant si beau… C’était une vieille dame qui tenait le stand, elle me dit :
«  Prenez, prenez. C’est une bonne affaire que vous tenez là, n’hésitez surtout pas !
Très bien, je vais l’acheter. »
Je repartis avec le miroir, le regard de la vielle femme était si heureux. Je ne comprenais pas, ce n’était pas comme-si elle avait fait une bonne affaire… Maman me tapa sur l’épaule et me dit :
«  Quelle joli miroir tu as acheté, ma chérie !
Merci maman, ne t’inquiète pas il n’a pas coûté cher.
J’espère ! Rentrons à la maison. »
Revenue à la maison, je déposai le miroir dans ma chambre et le contemplai. Il était ovale, et son contour était doré avec des fleurs gravées dessus. Il semblait vraiment vieux. Il était si beau que ça en devenait même effrayant. Je descendis voir comment la maison était aménagée mais il n’y avait rien d’installé de plus que la veille. Je m’apprêtais alors à remonter mais maman cria dans toute la maison « À taaaaaaaaable ! ». Alors, je m’installai et comme maman avait acheté la vaisselle et papa fait les courses nous mangeâmes du poulet avec je ne sais quelle sauce et des pâtes. Pendant tout l’après-midi, je restai seule à la maison. Papa et mon petit frère étaient partit jouer au football et maman était retournée au vide-grenier. Je profitai de ce calme pour lire dans ma chambre. Il pleuvait. J’entendais les gouttes tomber sur le toit. À plusieurs reprises, j’eus l’impression que le miroir m’observait. Tout le monde revenu en même temps, et directement nous mangeâmes très vite. Cette nuit je ne trouvais pas le sommeil, j’avais peur. De quoi ? Je ne sais pas… Je sentais comme une présence, il y avait des courants d’air froid dans ma chambre, mais aucune fenêtre n’était ouverte. Il faisait noir mais le miroir avait l’air encore lumineux, je voyais encore mon reflet… Puis je finis par m’endormir.
Le soir suivant je m’endormis plutôt vite cette fois malgré la peur qui m’envahissait chaque soir… Mon petit frère cria dans la nuit. Il devait faire un cauchemar mais papa monta quand même, et ensuite tout deux m’appelèrent, alors j’allai dans sa chambre. Et mon petit frère dit :
« - Papa, c’est elle, c’est Marie ! Elle a fait exprès de me faire peur !
C’est vrai ça Marie ? gronda mon père.
Quoi !? Evidemment que non ! Je n’ai pas que ça à faire pendant mes heures de sommeil. Répondis-je.
L’écoute pas papa, elle ment ! m’accusais mon frère.
On t’à pas parler à toi arrête de mentir ! lui criais-je dessus.
Ne refais plus ça, Marie. Me dit calmement mon père et en descendant les escaliers. »
Je retournai dans ma chambre, je regardais mon reflet dans mon miroir, et je me disais : « Mais qu’est ce qu’il se passe, je fais des choses sans m’en rendre compte ? Ou c’est ma famille qui me joue un mauvais tour ? ». Dans mon reflet mes yeux étaient verts, il me semblait que j’avais les yeux bleus… Mais ce miroir me rendait plus belle que j’en avais l’air, même si j’avais tout de même l’air effrayante. Enfaite tout comme ce miroir mon reflet était magnifique mais il me faisait peur. Pourquoi ? Il était quatre heure du matin, alors je retournai me coucher. Je me rendormis. Pendant deux jours, il ne se passait plus rien d’anormal. Il ne restait plus qu’un week-end avant la rentrée. Mais le matin maman me dit :
« - Merci pour la vaisselle, mais tu n’étais pas obliger de la faire en pleine nuit, ma chérie. Tu as enfin repris les bonnes habitudes.
Qu’est ce que tu raconte ? Ce n’est pas moi. Répondis-je.
Ne raconte pas de bêtise tu a fais trop de bruit alors je suis allé voir dans la cuisine et je t’ai vu. M’assura-t-elle.
Heu… d’accord. »
Enfin le jour de la rentrée arriva, je revis ma meilleure amie Alissa et mon groupe d’amis. La journée se passa comme toutes les autres rentrées. J’ai toujours la même professeure de mathématiques de l’année dernière, je ne vais encore qu’avoir des mauvaises notes… Alissa me raccompagna chez moi. Le lendemain je revenus au lycée, mais Alissa ne m’adressa pas la parole de la matinée. Je ne comprenais pas. Ni ma bande d’amis… Je mangeai seule et j’allai en cours de mathématiques. Elle rendit des contrôles, j’eus 16/20. Je ne comprenais pas, j’ai été malade pendant deux jours, comment pourrais-je avoir fait le contrôle ? Je levais la main et dit :
« - Madame, je ne peut pas avoir fait mon contrôle, j’étais absente.
Ne dit pas de bêtise, Marie, tu étais présente, répondit-t-elle. »
Je ne bronchai pas, je ne comprenais pas non plus, je n’étais pas là et je n’étais pas bonne en mathématiques ! Comment pourrais-je avoir un contrôle, un 16/20 ? Les jours passèrent et les gens du lycée me regardaient de plus en plus bizarrement. Alissa ne m’adressait toujours pas la parole, je lui avais demandé ce qu’il se passait elle me disait toujours « Tu as changé pendant les vacances. Tu n’es plus la même, je ne te reconnais plus. Qui es-tu au juste Marie ? Moi et nos amis préférions notre Marie d’avant, désolée. » C’était comme-ci quelqu’un d’autre agissait à ma place. Ma famille aussi ne m’adressait pratiquement plus la parole, il disait que je n’étais plus la même. Après le lycée je montai dans la chambre et regardai mon reflet. Et je dis à voix haute :
« Pourquoi est ce que je fais des choses dans m’en rendre compte ? Qui suis-je ? Suis-je normal ? Suis-je moi-même ? Je deviens complètement folle… Je ne sais plus qui je suis. Suis-je la fille qui fais peur à son petit frère la nuit, la fille qui fais la vaisselle la nuit et celle qui accompagne toujours sa mère au vide-grenier ? Pourquoi mon reflet à l’air si parfait alors que moi, je ne sais même plus qui je suis ? » Et je vis, je le vis je vous assure, mon reflet faire un brève sourire. Est-ce mon reflet ou moi qui est fait ce sourire ? Le lendemain, j’allai au vide-grenier avec le miroir, et j’essayai de le vendre. Un petit garçon appelait sa mère en disant « Regarde, regarde comme il est beau ce miroir ! » Et je vis le petit garçon et sa mère s’en aller avec le miroir, à ce moment-là j’aperçus la vieille dame, et nous nous échangeâmes un sourire complice et soulager.

Vendredi 18 Mai 2015

5 ans, 4 jours, 17 heure et 22 secondes. C'est le temps qui s'est écoulé depuis que les Eraniens ont pris possession de la planète Terre. Personne de les a jamais vu. Certains disent que c'est une organisation agissant dans l'ombre qui désirait faire un coup d'état. D'autres disent que c'est la mafia obsédé par le pouvoir et qui a décidé de conquérir la Terre. Quelques personnes disent même que ce sont des être surnaturels, des personnes supérieurs ou des Dieux. Mais qu'en est-il de la réalité ? Quand est-il de nos véritables idées ? Les gens ne font seulement que déclarer ce que les Eraniens leurs disent de dire. Ils nous contrôlent entièrement. Nos pensées, nos gestes, nos émotions, NOTRE VIE. Je ne peux faire mes choix seule. S'ils décident de me donner envie de faire un acte terroriste, alors je le ferai. Ma journée est tracée : ma vie tout entière est déjà calculée. Ma mort est aussi programmée.

Dimanche 20 Mai 2015

Je n'en peux plus. « Mes amis » ne veulent peut être pas me fréquenter. Je ne veux peut être pas de ces « amis ». Je veux peut être mourir, mais je choisis la vie. Je préfère peut être le thé, mais je choisis le café. Je veux peut être pleurer, mais je choisis de sourire. Qu'est-ce que je veux vraiment ? Qui suis-je ? Je veux faire mes choix. Je veux vivre. Une organisation agissant dans l'ombre ? Dans ce cas, j'en créerai une et je les vaincrai. Une famille venant de la mafia pour diriger le Monde ? Alors, je créerai ma famille et leur déclarai la guerre ! Des êtres supérieurs ? Nous deviendrons plus fort et en feront des êtres inférieurs. Je suis déterminée à vivre ma vie pleinement.

Dimanche 27 Mai 2015

Aujourd'hui, j'ai désobéis aux heures qui m'étaient programmées dans mon cerveau. Je l'ai réglé comme je le voulais. Ils ne me contrôlent plus, j'en suis sûre. Non, je dois être prudente. J'ai regroupée des personnes pensant comme moi. Elles font principalement parties du lycée. Je pense aussi que je suis un peu amoureuse d'Enzo, un membres de mon organisation. ♥




Jeudi 31 Mais 2015



L'organisation s'agrandit tellement que cela en devient spectaculaire. Je ne m'imaginais pas qu'autant de personne pensais la même chose que moi. De plus, je ne suis pas la seule à avoir désobéis à mes choix habituels. Enzo a même créé un site internet. Il est vraiment impressionnant ! Je l'aime.

Samedi 02 Juin 2015



I a les mêmes idéaux que moi, il est tendre, dès que je lui parle, même avec le cœur qui bat la chamade et mes pommettes rougissantes : je me sens bien.

ENZO ♥


Mercredi 05 Juin 2015

Nous sommes certain désormais. Depuis que j'ai fais ce geste, même si j'en pleure énormément comme tout chagrin d'amour ; nous avons gagnés. J'ai du sacrifier une chose importante, mais je l'ai fais. Je suis sûr qu'ils avaient déjà prévu qu'Enzo me fasse sa déclaration d'amour et que je l'accepte. Mais en rejetant cette déclaration contre mon gré, je leur prouve que nous nous contrôlons ! Je suis d'un côté très malheureuse, mais de l'autre énormément heureuse d'avoir retrouver ma liberté de penser ! J'irai sous un autre futur que celui qui m'était attribué.

Samedi 06 Juin 2015

Nous sommes carrément passés internationalement à la télé ! Je suis certaine que l'humanité tout entière saura qu'il est possible de redécouvrir la liberté avec un peu d'efforts.


Lundi 11 Juin 2015

Que dirais-t-on ? Que dirais-t-on si je leur disait que nous n'avons pas gagnés ? Que ce matin j'ai reçu en moi tout un tas d'information me disant de les partagées avec mon journal ? Me disant de les écrire ? Si je leur dis que je ne peux résister ? Que je ne me contrôle pas ?


Pour raison personnelles, nous nous devons de faire oublier aux humains qu'ils sont contrôlés. Ils faut que ces derniers croient qu'ils vivent eux-même leur vie. Les prochains actes de la propriétaire de ce journal seront tous programmés. Non, ils l'ont toujours été ! L'idée de s'obéir elle-même lui a été injecté. Elles a ensuite créée une organisation pour convertir le monde à ses idéaux. Elles a cru renoncer à une grosse décision de sa vie programmée en rejetant une déclaration d'amour, mais ceci était aussi prévu. Tout était prévu. Elle devra évidemment garder le silence...

Les Eraniens

Mardi 12 Juin 2015

En refusant cette demande, j'ai renoncée à la vie que je désirais. J'aurais été absolument heureuse si je l'avais fait. Si je l'avais fait, je les aurai vaincus et j'aurais pu vivre avec celui que j'aimais. J'aurais pu vivre la vie que j'avais tant désirer. Je devrais peut être prévenir l'humanité ? Mais bizarrement je n'y arrive pas. Comment mes rêves peuvent-il se terminer comme ça ? Comme mes désirs peuvent-il se briser si facilement ? Je n'y arrive pas. Ils ont de la chance, beaucoup de chance de ne pas savoir leur défaite. Je ne veux plus savoir. Je ne veux plus vivre, si c'est pour endurer cela. J'espère que j'en finirai, de ma propre volonté...